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Logement

La réfection du rond-point de Bir El-Djir, consacre le principe de «refaire ce qui a été fait depuis peu de temps» : L’argent public jeté par la fenêt

Depuis quelques jours, des travailleurs s’affairent à enlever à coups de pioches et de massettes, les plaques de pierres plates taillées qui servent de revêtement de so

Depuis quelques jours, des travailleurs s’affairent à enlever à coups de pioches et de massettes, les plaques de pierres plates taillées qui servent de revêtement de sol du rond-point de Bir El Djir, et lesquelles ont été placées depuis à peine deux ans environ. Ces plaques de pierre ne présentent aucun défaut, au contraire, elles donnaient une belle image au rond-point. Elles sont naturelles et antidérapantes.

Au vu de ces travaux, de nombreux citoyens, particulièrement les passagers des bus qui empruntent ce chemin, se demandent pourquoi détruire ce qui a été réalisé depuis peu de temps? Pourquoi ne pas faire une étude sérieuse pour des aménagements, durables qu’on ne doit pas refaire pendant plusieurs années afin d’éviter le gaspillage et réserver l’argent des aménagements et des réaménagements de sites qui ne nécessitent pas, à d’autres projets dans des sites où le besoin se fait réellement sentir ?
A titre d’exemple, nous ne citerons que le cas de l’abribus d’El Bouachkha de Sid-El-Bachir, relevant de la commune de Bir El Djir qui se trouve depuis de longues années dans un piteux état, troué de partout. Un véritable point noir, lequel n’a jamais fait partie des préoccupations des responsables concernés, même ses alentours ne sont que terre, poussière et rocailles. Pourquoi n’a-t-on pas pensé à le remplacer par un autre ?
Pourquoi n’a-t-on pas pensé au réaménagement de la placette située en face de la mosquée d’El Bouachkha à Sidi El-bachir qui se trouve elle aussi dans un état lamentable ?
Pourquoi n’aménage-t-on pas l’espace se trouvant en face de l’hôpital du 1er novembre qui ressemble a un hameau perdu ? Pourquoi ne pas effectuer des travaux de réfection sur les gardes corps métalliques de la passerelle de Bir el djir qui enjambe la RN 11 ?
Ces derniers sont rongés par la rouille et présentent un danger pour les usagers particulièrement pour les enfants.
Oran a bénéficié à l’occasion de la tenue du LNG 16, d’un vaste programme d’embellissement dans lequel de grosses enveloppes ont été englouties. Mais depuis on s’évertue à remplacer les poteaux électriques par de nouveaux et vouer à la destruction, ceux qui sont encore neufs, à la ferraille ?
Pourquoi on s’entête à refaire à chaque fois l’aménagement du rond-point d’El-bahia, alors qu’il présente un aspect correct ?
Pourquoi on fait une fixation sur la place Tahtaha au point où les travaux y sont devenus éternels ?
Qui a ordonné des aménagements à la cité Batimate Taliane et la construction d’une gare routière alors que le site est voué à la démolition ?
Qui a décidé la création de nouveaux espaces de jeux pour les enfants sans penser à réhabiliter ceux déjà existants ?
Qui a pensé à la construction de nouveaux marchés parisiens, alors que plusieurs demeurent fermés depuis des années ?
Toutes ces questions, et d’autres questions plus graves que les citoyens se posent, lorsqu’ils s’aperçoivent que l’argent public est jeté par les fenêtres au lieu de profiter à des projets utiles pour la collectivité.

source: le quotidien l’écho d’oran

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