Logement

Constructions illicites : deux poids deux mesures

construction illicite en algerie

Maroua est décédée et ses parents sont entre la vie et la mort qu’ils ont tous deux souhaité. Le père et la mère de Meroua se sont immolés avec elle devant le siège de l’APC afin que le président de l’APC, qui a démoli leur gourbi considéré comme constructions illicites, puisse les voir, eux, qu’il a dénié de recevoir avant qu’ils ne soient flambés.

On détruit les constructions illicites des miséreux qui bâtissent des maisons de fortune et on laisse les plus riche construire illicitement mais en toute tranquillité villa, immeubles châteaux et usines et nombreux parmi ces supers citoyens sont ceux censés faire appliquer et respecter la loi.

Quelle différence y a t-il entre une villa, un immeuble, un bungalow, un complexe ou une usine érigée sans permis de construire et une baraque sans papier ?

La petite fille Maroua ne comprendra donc jamais pourquoi ses parents ont vécu pauvres dans un pays hyper riche. Elle n’ira également pas à l’école et le ministre de la solidarité n’aura pas la chance de la comptabiliser comme étant un cartable de plus dans sa liste qu’il étalera avec arrogance devant la caméra de la Télévision.

L’adage dit « la loi, c’est comme une toile d’araignée, elle ne retient que les petits insectes ».

La petite Meroua ira au paradis, là où ceux qui ont appauvri ses parents n’y mettront jamais les pieds.

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