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Réalisation de logements : Oran fait du surplace

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Réalisation de logements : Oran fait du surplace

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Alors que la loi protège les intérêts du citoyen et de la commune, contre les retards provoqués par des entreprises défaillantes.

La ville d’Oran continue d’offrir l’aspect d’un éternel chantier. Les différents quartiers de la ville qui aspire à devenir une métropole, affichent leur meurtrissure.

Les Oranais ne savent pas quand seront livrés les chantiers qui s’éternisent. Les travaux de réhabilitation du CW 33 sont partis pour figurer dans le livre des records, le Guiness boss.

Retards dans la réalisation de logements à Oran

Le chantier installé durant le Ramadhan 2013, s’est enlisé dans les méandres de la bureaucratie qui gangrène notre administration. On ne sait par quel miracle, l’entreprise a engagé les travaux sans ordre de service (ODS), ont ne sait par quel artifice, elle a échappé aux rigueurs de la loi pour les retards qu’elle a enregistrés dans la livraison du CW 33, rénové.

Aujourd’hui, alors que les Oranais semblaient enfin rassurés par la reprise des travaux, voilà que les conditions atmosphériques se mêlent de la partie, entraînant l’arrêt des travaux, au grand dam des habitants d’El-Barki et de la cité Grande-Terre, contraints de patauger dans la boue. Le quartier d’El-Barki qui croyait avoir définitivement échappé à la boue et au spectre des inondations, voilà qu’il se retrouve, noyé jusqu’au cou dans une chape de boue qui rend les déplacements, même des piétons laborieux.

Aujourd’hui, les habitants résignés ne savent plus à quelle porte frapper, eux à qui on promet un avenir radieux mais qui se retrouvent piégés par un quotidien des plus difficiles. Un tour en ville laisse découvrir des chantiers qui avancent à un rythme qui ferait pâlir d’envie une limace.

Pourtant, les lois existent pour veiller au respect des clauses du cahier des charges. Une entreprise qui ne respecte pas les clauses est passible de sanctions, mais à Oran on semble faire dans la passivité pour ne pas dire la complaisance vis à vis de ceux chargé de la réalisation de logements.

On laisse faire au détriment du confort et du bien-être des citoyens, contraints de subir les insuffisances des entreprises en charge des nombreux chantiers de la ville. Et le pire dans cette histoire est qu’on continue d’user d’un discours d’autosatisfaction pour couvrir «pudiquement» les tares d’une gestion approximative.

Le wali tente de secouer le cocotier, mais quand on a en face une administration sclérosée, le résultat ne peut être que blocage et inertie. Mais qu’est-ce qui fait donc que la ville soit ainsi livrée à la loi des marteau-piqueurs ? Rien ne semble expliquer ce phénomène, car le visiteur de la ville, a l’impression que la cité est en pleine mutation, cela c’est le côté cour, mais pour le côté jardin, Oran est enfoncée jusqu’au cou dans une non-gestion.

Source l’écho d’Oran

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