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L’éradication du bâti évacué traîne toujours :Quelque 200 immeubles concernés

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L’éradication du bâti évacué traîne toujours :Quelque 200 immeubles concernés

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Le problème des vieux immeubles évacués se pose toujours avec acuité à Oran. Les immeubles en ruine présentent un réel danger de mort notamment pour les enfants qui jouent aux alentours. Certains des immeubles se sont transformés, après avoir été « vidés » de leurs occupants en véritables refuges pour une faune de et dealers et de délinquants de tous acabits. Selon des estimations crédible ,il est question au total de 200 immeubles, éparpillés à travers plusieurs secteurs urbains, soit un important parc pour la ville d’Oran qui aspire à se moderniser en voyant son portefeuille foncier intra-urbain enrichi par l’apport de plusieurs assiettes foncières.

Annoncée il y a plus de trois ans, l’opération de démolition de ces immeubles évacués, programmée par les services concernés, traîne en raison du manque de moyens matériels et financiers pour mener à bien les travaux d’éradication. Mais rien n’a été fait et, à ce jour, on continue de condamner l’entrée des immeubles sans vraiment aller à la solution extrême qui consiste à démolir l’habitation et récupérer l’assiette pour l’affecter au portefeuille foncier de la commune. Pour les spécialistes, la première cause de cette situation est le vide juridique. Le problème n’est pas aussi simple en raison de la copropriété. Certains propriétaires refusent les niveaux de dédommagement et il faudrait un nouveau texte de loi pour appuyer notre action sur le terrain. Pourtant au début de cette d’année, le wali avait ordonné une double enquête. La première, à caractère administratif, vise à déterminer avec exactitude la nature juridique de ces immeubles. Objectif de cette démarche: identifier le propriétaire de chaque bien (la direction des Domaines, l’Office de promotion et de gestion immobilière –OPGI-, la commune), en vue de la constitution, en partie civile en bonne et due forme, dans le cadre d’actions judiciaires intentées contre les indus occupants pour, entre autres chefs d’inculpation, atteinte à la propriété immobilière de l’Etat. La deuxième étude, d’ordre technique, vise à diagnostiquer ces vieilles constructions pour distinguer celles sujettes à réhabilitation de celles à démolir pour en récupérer  le foncier au profit de projets d’utilité publique. D’autre part, la commune avait saisi, il y a quatre ans, la wilaya pour l’affectation d’une enveloppe budgétaire de 5 milliards de centimes pour la démolition de tous les immeubles évacués par leurs occupants. Une fiche technique avait été adressée à la wilaya pour inscrire cette opération de démolition.

Les services techniques de la commune ont classé les immeubles évacués en deux catégories ; la première concerne les immeubles dans un état de dégradation avancée qui seront complètement rasés, alors que la seconde catégorie concerne les immeubles dont les façades représentent un cachet architectural historique. Selon des spécialistes, la démolition des  habitations menaçant ruine ne peut être opérée spontanément.

Ces derniers estiment, en effet, que tout acte de démolition devra reposer sur un diagnostic technique, assuré par des spécialistes, car elle touche trois catégories différentes d’immeubles.

La première catégorie concerne les immeubles relevant de la propriété privée et dont les propriétaires sont difficilement joignables. La seconde catégorie concerne les immeubles situés au coeur du tissu urbain et, par conséquent, leur démolition représenterait un autre problème non moins complexe. La troisième catégorie concerne les structures sous forme de carcasse. Pour ce qui est de l’aspect technique, les sites à nettoyer comprennent des constructions plus coriaces à la démolition, car faites le plus souvent de béton et ancrées dans des îlots de maisons, inquiétant de ce fait le voisinage et sont surtout en hauteur.

source : echo d'oran