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LPP dz : les anciens souscripteurs de l’AADL réclament la priorité systématique aux logements LPP

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Le collectif des souscripteurs de l’AADL 2001-2002, exclus de la formule location-vente, et versés dans le programme national de logement promotionnel public, réclament un traitement prioritaire de leurs dossiers pour accéder aux logements LPP dz, par rapport aux nouveaux inscrits à cette nouvelle formule. [caption id="attachment_51423" align="aligncenter" width="362"]LPP dz LPP dz[/caption]

LPP dz

«Après 12 ans d’attente, les services de l’AADL nous répondent que nous sommes inéligibles à la formule location- vente, mais nous demandent une réactualisation de nos dossiers qui seront réorientés vers le logement LPP mais sans plus», déplore un quadragénaire exerçant dans l’audiovisuel.

«Nous voulons plus d’éclairage sur le sort de nos dossiers», a-t-il déclaré en ajoutant que les souscripteurs ne seront pas rassurés tant qu’ils n’auront pas été convoqués pour le versement de la première tranche.

Dans une lettre collective adressée au Premier ministre, les souscripteurs réclament «un textes réglementaire ou un document officiel qui stipule que «tous les souscripteurs exclus de la formule location-vente AADL 2001- 2002 et réorienté vers la formule LPP dz, soient prioritaires dans l’attribution des logements LPP dz par rapport aux nouveaux inscrits». Dans cette lettre, portant 139 signatures, il est également demandé de veiller à ce que les prix des logements soient accessibles à tous, en particulier aux anciens souscripteurs à l’AADL 2001/2002 transférés vers l’Entreprise nationale de promotion immobilière.

Ils demandent par ailleurs que le plafonnement de l’apport initial ne dépasse pas 10% du prix total du logement LPP, avec possibilité de paiement par tranches. Le collectif demande également que le bénéficiaire soit informé, dès le paiement de l’apport initial, du type de son logement, du site, du numéro du bâtiment et de l’étage.

Ils réclament également, pour compenser l’absence d’aide de l’Etat, la suppression des intérêts bancaires actuellement bonifiés entre 1% et 3%, qui reste en vigueur pour la formule AADL. Ils veulent également que les dossiers soient traités au cas par cas, dont ceux des personnes à la retraite ou en voie de l’être. Etant donnée que cette tranche d’âge des souscripteurs ne pourrait pas faire face à la stimulation bancaire.

Ces souscripteurs appellent le Premier ministre à accélérer le processus de traitement des dossiers et leur transfert à l’ENPI.