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les programmes de logement vont-ils peser sur le marché de l’immobilier

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les programmes de logement vont-ils peser sur le marché de l’immobilier

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Le programme de relogement de plus de 72 000 familles, dans le cadre de résorption de l’habitat précaire (RHP) à la Capitale, ainsi que la relance des procédures de souscription au programme des 230 000 logements Aadl, vont-t-ils changer les cours du marché de l’immobilier en Algérie ?

les programmes de logement et l'immobilier

Cette question taraude les esprits des professionnels du secteur, notamment après les promesses du gouvernement de mettre fin, d’ici 2019, à la crise du logement.

À Alger, où les prix s’affolent depuis des années, l’offre des logements destinés à cette frange de la société dépasse la demande, selon le wali, qui avait rassuré que tous les ayants droit seront relogés. Le premier magistrat de la Capitale parlait de seulement 72 000 demandes contre 84 000 logements réservés à la résorption de l’habitat précaire.

Cela, en sachant que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, parle de 230 000 logements déjà inscrits au programme AADL, en plus de 400.000 logements AADL prévus entre 2015 et 2019, sans oublier le programme LPP.

Les quelques agents immobiliers exerçant dans la Capitale, interrogés à ce sujet, sont partagés entre optimisme et pessimisme.

À travers les deux programmes d’envergure, qui changeront le look de la Capitale, et atténueront, à coup sûr, la crise du logement, certains sentent déjà l’impacte sur le marché immobilier.

D’autres, du moins pour le moment, estiment que, aussi importante que soit l’offre, les prix des appartements ne cesseront plus de grimper.

Tandis que certains commencent à constater l’abstention des la frange juvénile, ayant postulé au programme Aadl, de procéder à l’option de l’achat d’appartements, d’autres annoncent que leurs clients potentiels ne relèvent de cette catégorie, mais ils viennent de l’intérieur du pays.

Hakim, propriétaire d’une agence immobilière depuis plus de 10 ans, parle du recul substantiel de la demande de location parmi les familles algéroises, surtout après le relogement, prochain, de plus de 25 000 familles.

La même personne, qui exerce au quartier populaire de Bab- el-Oued, fera remarquer que plusieurs clients se sont abstenus d’entamer les démarches d’achat d’appartements. Et d’ajouter que depuis les procédures d’inscription, dans le cadre de l’Aadl, eurent été relancées, beaucoup de jeunes ont opté pour ce programme.

Un avis que ne voit pas de cet œil Samira, gérante d’une agence immobilière au quartier «Panorama» à Kouba. Elle a déclaré que la demande est, et demeure, de plus en plus importante, malgré les différents programmes de logement.

Cette femme a souligné que l’endroit où elle exerce se distingue par le fait que les appartements et villas proposés sont de luxe, et les demandeurs relèvent des couches aisées. Du moins pour l’heure actuelle, les prix demeurent exorbitants, a-t-elle soutenu.

Pour elle, la nature des clients, ainsi que leurs exigences se diffèrent d’un quartier à un autre. Donnant l’exemple des appartements situés dans les quartiers dits chics, ou bien au niveau des sites touristiques, où les clients cherchent le bien-être et le prestige.

Par ailleurs, elle soulève plusieurs difficultés dans l’exercice du métier d’agent immobilier, liées essentiellement à la hausse des prix, ainsi que les règles régissant le métier. «En plus de la rareté de l’immobilier, l’absence des barèmes définissant les prix font que ces derniers s’envolent, loin d’être à la portée des couches moyennes», a-t-elle fait remarquer.

Avant d’ajouter que beaucoup de clients, comme les propriétaires, évitent de passer par les procédures légales, et préfèrent clôre la transaction à l’amiable.

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