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habitat en algérie : 20% des logements sociaux inoccupés

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habitat en algérie : 20% des logements sociaux inoccupés

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Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme semble décidé à s’attaquer au trafic dont font l’objet les logements sociaux.

habitat en algérie

S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Abdelmadjid Tebboune affirme avoir donné des instructions aux directeurs des OPGI pour enquêter et lui faire des rapports exhaustifs sur la situation.

Les OPGI doivent ainsi procéder à la vérification rapide «bâtiment par bâtiment». Selon les informations en possession du ministre, il y aurait un nombre assez important de logements sociaux inoccupés par leurs locataires ou sous-loués.

Le nombre de logements sociaux vendus au marché noir représente environ 20% des logements occupés, selon une première enquête menée par les services du ministère de l’Habitat.

Tout en reconnaissant que «l’affaire est épineuse», Abdelmadjid Tebboune semble décidé à faire régner l’ordre et la loi. Le logement social est, du point de vue de la loi, accordé à des personnes nécessiteuses à très faibles revenus (moins de 24 000 DA par mois), aux personnes aux besoins spécifiques et aux veuves.

Mais beaucoup de gens, qui n’ouvrent pas droit à ce type de logements réussissent à les obtenir par des moyens détournés pour les sous-louer ou les vendre en pas-de-porte, au mépris de la loi. Pour le ministre, l’objectif de cette opération de contrôle est en effet de procéder «au recensement des logements sociaux vendus par leurs bénéficiaires au marché noir».

Des instructions avaient été données aux OPGI pour déterminer l'identité des occupants de ces logements. Ces logements sociaux appartenant à l'Etat ont été cédés par des bénéficiaires à d'autres personnes dans le cadre d'une hypothèque, car leur vente est illégale.

«Le problème se posera toujours pour les personnes ayant acheté des appartements auprès des bénéficiaires, dans le cadre de désistements et qui sont toujours inscrites au niveau du secteur comme personnes habilitées à obtenir un logement social, car ne figurant pas sur le fichier national du logement», a-t-il expliqué, assurant que son département ministériel se penche sérieusement sur le dossier pour trouver des mécanismes qui vont permettre son règlement définitif.