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gestion immobilière : les nouveaux groupements immobiliers en danger

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gestion immobilière : les nouveaux groupements immobiliers en danger

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Une large campagne de restauration et de ravalement des immeubles est menée à coup de milliards depuis quelques années au centre-ville d’Oran. Une initiative très louable et aussi très attendue par les Oranais qui aspirent à voir leur cité se débarrasser un jour de cette étiquette de ville sale qui lui colle depuis plusieurs décennies.

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Cependant, un hic subsiste et qui soulève certaines interrogations chez les citoyens. Il s’agit de ce contraste qui s’installe depuis deux ou trois années entre la salubrité retrouvée peu à peu du centre-ville et l’insalubrité et la clochardisation qui rongent les différents groupements immobiliers, pourtant nouvellement érigés et ne dépassant guère une dizaine d’années d’âge.

A qui doit-on imputer les raisons de ce délabrement progressif ? Alors que les autorités compétentes, depuis le lancement des programmes de construction de logements de type socio participatifs, locatifs ou de location-vente, et en l’absence de sociétés commerciales de gestion immobilière comme il est existe sous d’autres cieux, misaient sur une gestion collégiale des nouveaux immeubles par les copropriétaires eux-mêmes, desquels on espérait qu’ils se constituent en comités autonomes de gestion immobilière, il s’est avéré, après une dizaine d’années de constat amer, que rien ne fut ou presque.

C’était sans compter sur une mentalité oranaise et algérienne en générale, qui reste toujours hostile à toute association et qui privilégie plutôt l’individualisme. Une mentalité bien de chez nous, qui reste rétrograde à plus d’un titre, puisque personne n’admet qu’on lui propose quoi que ce soit et encore moins de le lui imposer.

Du coup, les parties communes des immeubles se dégradent de jour en jour, poussant les résidents inconscients à renvoyer la balle aux autorités auxquelles l’on reproche de ne pas avoir pensé initialement à réaliser des conciergeries, ni d’avoir créé au préalable des sociétés de gestion.

Un reproche qui n’est du reste pas dénué de bon sens, car à voir l’état d’une grande cité comme haï Es-Sabah par exemple, où les ascenseurs sont souvent en panne, où les cages d’escaliers sont insalubres et obscures, où les bennes à ordures vertes mais sales et puantes jonchent les trottoirs et où les espaces verts sont plutôt marrons et poussiéreux, l’on est en droit de se demander à quoi servent au juste tous ces urbanistes et sociologues qu’enfante chaque année l’université algérienne.

Source : l’écho d’oran

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