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Ascenseurs AADL quelques 700 unités réparées

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Locataires et copropriétaires de logements de l’Agence de l’amélioration et de développement du logement (AADL) , ainsi que des habitants des immeubles anciens à Alger vivent au quotidien, depuis plusieurs années, un véritable calvaire : une panne des ascenseurs d’immeubles allant de 5 étages minimum jusqu’à 15 étages, et qui dure depuis longtemps, parfois plus de 20 ans, pour certains bâtiments . C’est dans ce cadre que la wilaya d’Alger intervient pour résoudre ce problème qui pèse sur les habitants de plus en plus « La wilaya d’Alger a dégagé un budget initial de 100 milliards de centimes pour remettre en marche ces ascenseurs en panne depuis plusieurs années», a indiqué le conseiller du wali d’Alger, M. Maâchouk Mohamed. Celui-ci a expliqué que le budget est mobilisé par la wilaya d’Alger à travers le Fonds spécial pour la réhabilitation du parc immobilier des communes de la wilaya, dont les recettes sont constituées par l’apport des communes «riches» et le produit de la taxe d’habitation. «Il est géré par la direction de l’aménagement et de la restructuration des quartiers de la wilaya d’Alger», a-t-il dit. Le budget a été affecté, dans un premier temps, à la remise en marche de 168 ascenseurs sur un total de 788 ascenseurs en panne, la priorité étant accordée par les services concernés aux immeubles de plus de 9 étages, a souligné le responsables, précisant que les huit ascenseurs d’ores et déjà remis en fonction se trouvent dans des immeubles de ce type. Indépendamment des ascenseurs des bâtiments AADL, la wilaya d’Alger compte 882 ascenseurs en panne, répartis sur huit circonscriptions administratives, soit 24 communes, a précisé M. Maâchouk, ajoutant que 34 ascenseurs étaient fonctionnels à Alger. Selon le responsable, dès 2005, date de l’attribution des logements AADL, le problème des pannes d’ascenseur s’est posé. «Il se pose aujourd’hui avec acuité tant il devient incommodant pour les habitants, notamment les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes, les handicapés», a-t-il affirmé. L’intervenant a, par ailleurs, indiqué que les services concernés de la wilaya d’Alger avaient désigné, il y a six mois, des comités de quartier pour superviser la gestion des ascenseurs remis en marche. Les présidents des comités de quartier ont également été chargés de collecter les fonds pour régler la facture de consommation d’électricité, dans la mesure où ils se sont engagés à inscrire les compteurs des ascenseurs en leur nom. M. Maâchouk a reconnu que la réparation des ascenseurs dans la capitale prendra le temps qu’il faudra car, a-t-il dit, «l’Entreprise nationale d’ascenseurs (ENASC), chargée de l’opération, ne pourra pas répondre seule à la forte demande». Il a, à cet égard, souligné l’importance de la participation de micro-entreprises au projet de remise en marche des ascenseurs pour appuyer l’entreprise publique. De son côté, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé récemment que la wilaya d’Alger poursuivra l’opération de réhabilitation du vieux bâti pour préserver son patrimoine historique, et ce en cinq étapes. La wilaya a lancé une étude pour réhabiliter les communes d’El-Harrach, d’Hussein Dey, de Sidi M’hamed, d’El-Madania et d’Alger-Centre, dans une première étape, a rappelé le ministre, indiquant que cette étude avait touché plus de 17.000 bâtisses. Par ailleurs, M. Bedoui a précisé que «le financement des travaux de restauration des anciens quartiers a été confié à un fonds spécial pour la réhabilitation du parc immobilier des communes d’Alger créé en vertu de la loi de finances de 2003», indiquant que «les recettes de ce fonds ont atteint 3,9 milliards de dinars». Il y a lieu de rappeler que tout ces projets entrent dans le plan d’aménagement de la capitale (2012-2035)  qui devrait constituer «une opportunité pour la réhabilitation d’Alger la Blanche». Ce plan stratégique ambitionne de transformer la capitale et l’élever au rang d’une grande métropole méditerranéenne. «Ce plan de développement vise à accélérer le développement de la capitale, et ceci à travers la réalisation de programmes d’embellissement, à savoir la réhabilitation du centre historique, la réhabilitation des immeubles, ainsi que l’embellissement de la baie d’Alger». Source : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/96530